Les formations de combat de l'infanterie
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Les formations de combat de l'infanterie
Voici une reprise d'un article que j'avais écrit pour la règle "Contact". Il traite des formations adoptées par l'infanterie, actuellement.
En règle générale, l'infanterie se déplace en véhicule au plus prêt de la zone d'engagement et ne débarque normalement que pour se déployer et combattre, ou bien pour s'infiltrer.
Quand elle est débarquée, l'infanterie doit adopter une formation pour ses déplacements et ses arrêts, lui permettant de faire face à toute menace.
Comment choisir sa formation ?
Une formation doit être choisit essentiellement en fonction de trois facteurs:
- la situation (Zone hostile ou sécurisée),
- le type de mission (missions de sureté, offensives ou défensives),
- le terrain.
- De l'effectif disponible. Pour les explications, nous nous baserons sur une équipe de quatre hommes, mais le principe est adaptable au niveau du groupe et de la section.
Quel est le rôle de chacun, au sein de l'équipe ?
Dans le principe, une équipe doit se couvrir vers l'avant et les cotés. Si elle n'agit pas au sein d'une unité, il faudra qu'elle se couvre aussi vers l'arrière.
La colonne:
C'est la formation normale pour un déplacement rapide le long d'une route, d'un chemin, en terrain coupé (visibilité réduite), ou bien de nuit.
Le combattant en tête de colonne assure la couverture avant. Le deuxième est en général le chef d'équipe. il peut ainsi donner la direction à suivre et corriger l'axe de progression. Il couvre les points hauts.
Le troisième assure une couverture sur les cotés. Enfin le dernier couvre les arrières.
La ligne:
Cette formation est adoptée pour franchir un découvert, une route ou une rue, etc. Elle permet aussi de délivrer un volume de feu important vers l'avant. C'est la formation classique pour un assaut.
En terme de déplacement en sureté, les combattants aux deux extrémités couvrent les cotés, au centre, un combattant couvre l'avant, l'autre l'arrière.
Le Y:
Cette formation permet d'augmenter la sureté vers l'avant, pour un mouvement en terrain coupé. Elle permet aussi de franchir un carrefour en sureté.
En essaim:
Formation adoptée en cas de situation peu claire, elle permet une couverture tout azimut, lors d'un arrêt, ou pour préparer un bivouac.
Formation en L, à droite:
Formation en L, à gauche
Formation permettant un passage d'angle en milieu bâti.
Distances et intervalles:
C'est le soucis du chef, garder le contact avec ses hommes, tout en évitant qu'ils se regroupent, pour éviter qu'une grenade ou une rafale malencontreuse n'atteigne plusieurs de ses hommes. D'une manière générale, plus le terrain est dégagé, plus les intervalles entre chaque homme seront important.
Ainsi, si une unité doit franchir un découvert important ou la visibilité porte sur plusieurs centaines de mètres, le chef mettra ses hommes en ligne avec un intervalle de 20 à 30 m entre chacun. Au signal, l'unité s'élance en marchant rapidement.
Sous le feu, le fait d'avoir un intervalle entre chaque homme va diminuer la vulnérabilité de l'unité, mais la liaison avec le chef risque d'en pâtir. Chaque combattant utilisant le terrain au mieux pour se protéger. Dans ce cas, chaque homme voit seulement à quelques mètres autour de lui et c'est là que l'entrainement et l'expérience vont faire la différence. Si l'unité est suffisamment expérimentée, les hommes seront comment réagir, même en l'absence de liaison avec le chef, mais si l'unité est novice, les hommes ne sachant quoi faire subiront le feu adverse. En l'absence de soutien, l'unité risque l'élimination.
En règle générale, l'infanterie se déplace en véhicule au plus prêt de la zone d'engagement et ne débarque normalement que pour se déployer et combattre, ou bien pour s'infiltrer.
Quand elle est débarquée, l'infanterie doit adopter une formation pour ses déplacements et ses arrêts, lui permettant de faire face à toute menace.
Comment choisir sa formation ?
Une formation doit être choisit essentiellement en fonction de trois facteurs:
- la situation (Zone hostile ou sécurisée),
- le type de mission (missions de sureté, offensives ou défensives),
- le terrain.
- De l'effectif disponible. Pour les explications, nous nous baserons sur une équipe de quatre hommes, mais le principe est adaptable au niveau du groupe et de la section.
Quel est le rôle de chacun, au sein de l'équipe ?
Dans le principe, une équipe doit se couvrir vers l'avant et les cotés. Si elle n'agit pas au sein d'une unité, il faudra qu'elle se couvre aussi vers l'arrière.
La colonne:
C'est la formation normale pour un déplacement rapide le long d'une route, d'un chemin, en terrain coupé (visibilité réduite), ou bien de nuit.
Le combattant en tête de colonne assure la couverture avant. Le deuxième est en général le chef d'équipe. il peut ainsi donner la direction à suivre et corriger l'axe de progression. Il couvre les points hauts.
Le troisième assure une couverture sur les cotés. Enfin le dernier couvre les arrières.
La ligne:
Cette formation est adoptée pour franchir un découvert, une route ou une rue, etc. Elle permet aussi de délivrer un volume de feu important vers l'avant. C'est la formation classique pour un assaut.
En terme de déplacement en sureté, les combattants aux deux extrémités couvrent les cotés, au centre, un combattant couvre l'avant, l'autre l'arrière.
Le Y:
Cette formation permet d'augmenter la sureté vers l'avant, pour un mouvement en terrain coupé. Elle permet aussi de franchir un carrefour en sureté.
En essaim:
Formation adoptée en cas de situation peu claire, elle permet une couverture tout azimut, lors d'un arrêt, ou pour préparer un bivouac.
Formation en L, à droite:
Formation en L, à gauche
Formation permettant un passage d'angle en milieu bâti.
Distances et intervalles:
C'est le soucis du chef, garder le contact avec ses hommes, tout en évitant qu'ils se regroupent, pour éviter qu'une grenade ou une rafale malencontreuse n'atteigne plusieurs de ses hommes. D'une manière générale, plus le terrain est dégagé, plus les intervalles entre chaque homme seront important.
Ainsi, si une unité doit franchir un découvert important ou la visibilité porte sur plusieurs centaines de mètres, le chef mettra ses hommes en ligne avec un intervalle de 20 à 30 m entre chacun. Au signal, l'unité s'élance en marchant rapidement.
Si l'unité se déplace en forêt ou dans la jungle, elle se mettra en colonne ou en Y, l'intervalle entre chaque homme sera de 5 à 10 m maximum. D'une manière générale, un combattant doit toujours garder le contact visuel avec ses camarades situés devant et derrière lui, ainsi qu'avec son chef direct.
Sous le feu, le fait d'avoir un intervalle entre chaque homme va diminuer la vulnérabilité de l'unité, mais la liaison avec le chef risque d'en pâtir. Chaque combattant utilisant le terrain au mieux pour se protéger. Dans ce cas, chaque homme voit seulement à quelques mètres autour de lui et c'est là que l'entrainement et l'expérience vont faire la différence. Si l'unité est suffisamment expérimentée, les hommes seront comment réagir, même en l'absence de liaison avec le chef, mais si l'unité est novice, les hommes ne sachant quoi faire subiront le feu adverse. En l'absence de soutien, l'unité risque l'élimination.
Re: Les formations de combat de l'infanterie
Toujours dans le cadre des formations de combat de l'infanterie, voici les déplacements en tiroirs et en perroquets. Ce sont deux techniques de mouvement, applicable quand on est au contact de l'adversaire.
Le but est de neutraliser ou de prendre l'ascendant sur l'adversaire, par le feu, soit pour s'éloigner de lui, soit au contraire pour s'en rapprocher.
Le déplacement en perroquet:
Cette technique consiste à avoir une partie de l'unité qui déclenche un feu, tandis que l'autre partie progresse vers l'ENI ou s'en éloigne.
Dans l'exemple ci-dessous, une équipe est pris à partie et doit se replier sous le feu. L'équipe est scindée en deux éléments A et B. Pendant que A déclenche un feu, B se replie. Ce mouvement doit être bref, et tant que le déplacement n'est pas terminé, l'élément en couverture poursuit son feu.
Phase 1:
Phase 2:
L'élément B, est en position pour un tir de couverture, A se replie et dépasse la position de B, avant de se mettre à son tour en position de tir.
Phase 3:
L'élément A déclenche un tir de couverture tandis que B se replie est dépasse la position de A.
L'exemple montre l'action au niveau d'une équipe, mais il est réalisable au niveau du groupe ou de la section.
Le déplacement en tiroir:
la différence avec le déplacement en tiroir, c'est que l'élément en déplacement s'arrête à la hauteur de l'élément en couverture, parce que, par exemple, le terrain manque de couverts est impose des mouvements plus courts et rapides.
Phase 1:
A déclenche un tir de couverture, tandis que B se replie.
Phase 2:
B effectue un tir de couverture, tandis que A se replie et s'arrête à la hauteur de B.
Phase 3:
A ouvre le feu, tandis que B se repli.
Le but est de neutraliser ou de prendre l'ascendant sur l'adversaire, par le feu, soit pour s'éloigner de lui, soit au contraire pour s'en rapprocher.
Le déplacement en perroquet:
Cette technique consiste à avoir une partie de l'unité qui déclenche un feu, tandis que l'autre partie progresse vers l'ENI ou s'en éloigne.
Dans l'exemple ci-dessous, une équipe est pris à partie et doit se replier sous le feu. L'équipe est scindée en deux éléments A et B. Pendant que A déclenche un feu, B se replie. Ce mouvement doit être bref, et tant que le déplacement n'est pas terminé, l'élément en couverture poursuit son feu.
Phase 1:
Phase 2:
L'élément B, est en position pour un tir de couverture, A se replie et dépasse la position de B, avant de se mettre à son tour en position de tir.
Phase 3:
L'élément A déclenche un tir de couverture tandis que B se replie est dépasse la position de A.
L'exemple montre l'action au niveau d'une équipe, mais il est réalisable au niveau du groupe ou de la section.
Le déplacement en tiroir:
la différence avec le déplacement en tiroir, c'est que l'élément en déplacement s'arrête à la hauteur de l'élément en couverture, parce que, par exemple, le terrain manque de couverts est impose des mouvements plus courts et rapides.
Phase 1:
A déclenche un tir de couverture, tandis que B se replie.
Phase 2:
B effectue un tir de couverture, tandis que A se replie et s'arrête à la hauteur de B.
Phase 3:
A ouvre le feu, tandis que B se repli.
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