Armement: Les armes de l'infanterie: Les origines.
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Armement: Les armes de l'infanterie: Les origines.
1) Les origines :
En occident, la première arme à feu fut la bombarde utilisée en 1326, lors de la bataille de Crécy. Sa conception et son fonctionnement était relativement simple. L’arme était constituée d’un tube en bronze fermé à une extrémité. A l’arrière, sur le dessus du tube, on trouvait un orifice appelé lumière qui communiquait avec l’intérieur de l’arme. On effectuait le chargement en introduisant par la bouche la charge de poudre que l’on tassait; ensuite on enfournait le projectile que l’on poussait au fond du tube. Par la lumière, on introduisait une tige métallique rougie au feu, qui provoquait la détonation de la poudre, créant un volume de gaz considérable. Pour pouvoir s’échapper, ces gaz devaient chasser violemment le projectile. La bombarde pouvait tirer des projectiles en pierre ou en fer. Elle était peu précise est avait une portée de quelques centaines de mètres.
Une version allégée de la bombarde équipa petit à petit l’infanterie, ce fut l’arquebuse puis le mousquet. Le chargement ce faisait toujours par la bouche, on tassait la poudre avec une baguette puis on introduisait la balle qui était repoussée à son tour au fond du tube. Les opérations de chargement étaient longues, elles demandaient entre une et deux minutes suivant le degré d’entraînement du tireur.
2) L’évolution :
Au cours du 18ème siècle apparut la première amélioration, le canon rayée. Des rayures en spirales furent usinées à l’intérieur du canon de l’arme. Elle communiquait, lors du tir, un mouvement de rotation au projectile sur lui même, donnant ainsi une plus grande précision.
Ces fusils à canons rayés furent surtout utilisés par les chasseurs et très peu à des fins militaires. Ces armes étaient chargées par la bouche et la grande difficulté était de faire prendre les rayures au projectile. La seule solution était de forcer la balle dans le canon avec une baguette d’acier chassée à coup de maillet, opération longue et fastidieuse.
Au début du 19ème Siècle apparut la deuxième innovation importante, la cartouche. Elle regroupait dans une même enveloppe l’amorce, la poudre et la balle.
Sur les premiers modèles, les étuis étaient en cartons, mais après bien des tâtonnements et des brevets, la cartouche que l’on connaît aujourd’hui apparut.
L’étui contenant la charge de poudre chargée de propulser la balle était en laiton. Pour des raisons compréhensibles de sécurité, la charge de poudre était très peu sensible aux chocs et à la chaleur, c’est à dire difficile à faire détoner. Il fallait donc l’appoint d’un autre explosif sensible au chocs, en général du Fulminate de mercure. Le Fulminate contenu dans une petite amorce était placée au culot de l’étui.
Pour faire partir la balle, un choc violent devait être donné à l’amorce. Ce choc était donné par le percuteur qui sous l’action d’un puissant ressort venait heurter l’amorce.
L’évolution suivante fut le chargement par la culasse. Ce mécanisme permettait d’ouvrir et de fermer l’arrière du canon. Mais ce principe de l’ouverture et de la fermeture soulevait le problème du verrouillage et du déverrouillage. En effet, il ne suffisait pas de boucher la partie arrière du tube ; au départ du coup, les gaz exerçaient une pression considérable vers l’arrière et il fallait, pour que la fermeture soit hermétique que la culasse fasse corps avec le tube.
Exactement comme une porte qui, si elle était simplement poussée, était projetée avec violence par un courant d’air et qui devait être fermée par un verrou pour résister à la pression du vent.
Les premières fusils avaient tous des culasses commandées à la main, et usaient d’une multitudes de mécanismes.
Le verrouillage par levier était de loin le plus pratique de tous ceux-ci. Avec ce système, la culasse était fermée par un dispositif très similaire au verrou servant à fermer les portes des habitations.
3) Fusils à culasse à verrou :
Les premiers fusils à culasse à verrou étaient à un coup, mais rapidement les premiers fusils à répétitions apparurent. Ils possédaient un magasin contenant plusieurs cartouches et un système de ressort qui les introduisaient successivement dans la culasse.
1- Canon;
2- Lame chargeur;
3- Percuteur;
4- Ressort du magazin;
5 & 8 - Ressort du percuteur;
6- Verrou de culasse;
7- Queue de détente.
Concernant sa conception, un fusil à verrou avait une culasse forée dans toute sa longueur pour pouvoir y loger le ressort récupérateur et permettre le passage du percuteur. Pour ouvrir la culasse, on effectuait un mouvement d’un quart de tour vers le haut puis on tirait la culasse vers l’arrière, cette action permettait d’une part de comprimer le ressort du percuteur, et d’autre part d’éjecter de la chambre, l’étui du coup précédent.
Pour refermer la culasse, on effectuait un mouvement vers l’avant puis un quart de tour vers le bas, cet action permettait d’engager une cartouche dans la chambre de l’arme, celle ci était prête à tirer.
Durant la 2ème guerre mondiale, la plupart des nations utilisèrent des fusils à culasses à verrou, le Mauser 98K (Allemagne), le Lee enfield N°4 (Angleterre), le Springfield M1903 (USA), le Mosin-Nagant M1891/30,
Etc.
Mauser 98K (Allemagne)
Lee Enfield N°4 (Angleterre)
Mosin-Nagant M1891 (URSS)
4) Fusils semi-automatique :
Un fusil semi-automatique fonctionne sur le principe de l’emprunt des gaz. Quand un coup part, une partie des gaz est dérivé du canon qui repoussent ensuite un piston, celui ci compressant ensuite le ressort récupérateur. Le déplacement du piston fait reculer la culasse en position arrière, qui éjecte hors de la chambre l’étui du dernier coup. L’arme est prête à tirer.
Le tireur est ainsi déchargé de tout opération de réarmement, il peut ainsi prendre une nouvelle visée et presser la queue de détente pour tirer. La cadence de tir est beaucoup plus soutenue qu’avec un fusil à culasse à verrou.
Les USA entrèrent en guerre avec le Garand M1 ainsi que la carabine M1. Les Allemands de leur cotés possédaient le Gewehr 43. Par la suite les Fallschirmjagergewehr 42 (FG42) et le MP43 (Sturmgewehr 44) entrèrent en service. Les Soviétiques n’étaient pas en reste avec le SVT 40.
Garand M1 (USA)
Carabine M1 (USA)
G43 (Allemagne)
SVT 40 (URSS)
En occident, la première arme à feu fut la bombarde utilisée en 1326, lors de la bataille de Crécy. Sa conception et son fonctionnement était relativement simple. L’arme était constituée d’un tube en bronze fermé à une extrémité. A l’arrière, sur le dessus du tube, on trouvait un orifice appelé lumière qui communiquait avec l’intérieur de l’arme. On effectuait le chargement en introduisant par la bouche la charge de poudre que l’on tassait; ensuite on enfournait le projectile que l’on poussait au fond du tube. Par la lumière, on introduisait une tige métallique rougie au feu, qui provoquait la détonation de la poudre, créant un volume de gaz considérable. Pour pouvoir s’échapper, ces gaz devaient chasser violemment le projectile. La bombarde pouvait tirer des projectiles en pierre ou en fer. Elle était peu précise est avait une portée de quelques centaines de mètres.
Une version allégée de la bombarde équipa petit à petit l’infanterie, ce fut l’arquebuse puis le mousquet. Le chargement ce faisait toujours par la bouche, on tassait la poudre avec une baguette puis on introduisait la balle qui était repoussée à son tour au fond du tube. Les opérations de chargement étaient longues, elles demandaient entre une et deux minutes suivant le degré d’entraînement du tireur.
2) L’évolution :
Au cours du 18ème siècle apparut la première amélioration, le canon rayée. Des rayures en spirales furent usinées à l’intérieur du canon de l’arme. Elle communiquait, lors du tir, un mouvement de rotation au projectile sur lui même, donnant ainsi une plus grande précision.
Ces fusils à canons rayés furent surtout utilisés par les chasseurs et très peu à des fins militaires. Ces armes étaient chargées par la bouche et la grande difficulté était de faire prendre les rayures au projectile. La seule solution était de forcer la balle dans le canon avec une baguette d’acier chassée à coup de maillet, opération longue et fastidieuse.
Au début du 19ème Siècle apparut la deuxième innovation importante, la cartouche. Elle regroupait dans une même enveloppe l’amorce, la poudre et la balle.
Sur les premiers modèles, les étuis étaient en cartons, mais après bien des tâtonnements et des brevets, la cartouche que l’on connaît aujourd’hui apparut.
L’étui contenant la charge de poudre chargée de propulser la balle était en laiton. Pour des raisons compréhensibles de sécurité, la charge de poudre était très peu sensible aux chocs et à la chaleur, c’est à dire difficile à faire détoner. Il fallait donc l’appoint d’un autre explosif sensible au chocs, en général du Fulminate de mercure. Le Fulminate contenu dans une petite amorce était placée au culot de l’étui.
Pour faire partir la balle, un choc violent devait être donné à l’amorce. Ce choc était donné par le percuteur qui sous l’action d’un puissant ressort venait heurter l’amorce.
L’évolution suivante fut le chargement par la culasse. Ce mécanisme permettait d’ouvrir et de fermer l’arrière du canon. Mais ce principe de l’ouverture et de la fermeture soulevait le problème du verrouillage et du déverrouillage. En effet, il ne suffisait pas de boucher la partie arrière du tube ; au départ du coup, les gaz exerçaient une pression considérable vers l’arrière et il fallait, pour que la fermeture soit hermétique que la culasse fasse corps avec le tube.
Exactement comme une porte qui, si elle était simplement poussée, était projetée avec violence par un courant d’air et qui devait être fermée par un verrou pour résister à la pression du vent.
Les premières fusils avaient tous des culasses commandées à la main, et usaient d’une multitudes de mécanismes.
Le verrouillage par levier était de loin le plus pratique de tous ceux-ci. Avec ce système, la culasse était fermée par un dispositif très similaire au verrou servant à fermer les portes des habitations.
3) Fusils à culasse à verrou :
Les premiers fusils à culasse à verrou étaient à un coup, mais rapidement les premiers fusils à répétitions apparurent. Ils possédaient un magasin contenant plusieurs cartouches et un système de ressort qui les introduisaient successivement dans la culasse.
1- Canon;
2- Lame chargeur;
3- Percuteur;
4- Ressort du magazin;
5 & 8 - Ressort du percuteur;
6- Verrou de culasse;
7- Queue de détente.
Concernant sa conception, un fusil à verrou avait une culasse forée dans toute sa longueur pour pouvoir y loger le ressort récupérateur et permettre le passage du percuteur. Pour ouvrir la culasse, on effectuait un mouvement d’un quart de tour vers le haut puis on tirait la culasse vers l’arrière, cette action permettait d’une part de comprimer le ressort du percuteur, et d’autre part d’éjecter de la chambre, l’étui du coup précédent.
Pour refermer la culasse, on effectuait un mouvement vers l’avant puis un quart de tour vers le bas, cet action permettait d’engager une cartouche dans la chambre de l’arme, celle ci était prête à tirer.
Durant la 2ème guerre mondiale, la plupart des nations utilisèrent des fusils à culasses à verrou, le Mauser 98K (Allemagne), le Lee enfield N°4 (Angleterre), le Springfield M1903 (USA), le Mosin-Nagant M1891/30,
Etc.
Mauser 98K (Allemagne)
Lee Enfield N°4 (Angleterre)
Mosin-Nagant M1891 (URSS)
4) Fusils semi-automatique :
Un fusil semi-automatique fonctionne sur le principe de l’emprunt des gaz. Quand un coup part, une partie des gaz est dérivé du canon qui repoussent ensuite un piston, celui ci compressant ensuite le ressort récupérateur. Le déplacement du piston fait reculer la culasse en position arrière, qui éjecte hors de la chambre l’étui du dernier coup. L’arme est prête à tirer.
Le tireur est ainsi déchargé de tout opération de réarmement, il peut ainsi prendre une nouvelle visée et presser la queue de détente pour tirer. La cadence de tir est beaucoup plus soutenue qu’avec un fusil à culasse à verrou.
Les USA entrèrent en guerre avec le Garand M1 ainsi que la carabine M1. Les Allemands de leur cotés possédaient le Gewehr 43. Par la suite les Fallschirmjagergewehr 42 (FG42) et le MP43 (Sturmgewehr 44) entrèrent en service. Les Soviétiques n’étaient pas en reste avec le SVT 40.
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