Les bandes de Champagne
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Armement: Les armes de l'infanterie: Les origines.

Aller en bas

Armement: Les armes de l'infanterie: Les origines. Empty Armement: Les armes de l'infanterie: Les origines.

Message par steiner61 Dim 17 Nov - 17:42

1) Les origines :
En occident, la première arme à feu fut la bombarde utilisée en 1326, lors de la bataille de Crécy. Sa conception et son fonctionnement était relativement simple. L’arme était constituée d’un tube en bronze fermé à une extrémité. A l’arrière, sur le dessus du tube, on trouvait un orifice appelé lumière qui communiquait avec l’intérieur de l’arme. On effectuait le chargement en introduisant par la bouche la charge de poudre que l’on tassait; ensuite on enfournait le projectile que l’on poussait au fond du tube. Par la lumière, on introduisait une tige métallique rougie au feu, qui provoquait la détonation de la poudre, créant un volume de gaz considérable. Pour pouvoir s’échapper, ces gaz devaient chasser violemment le projectile. La bombarde pouvait tirer des projectiles en pierre ou en fer. Elle était peu précise est avait une portée de quelques centaines de mètres.

Une version allégée de la bombarde équipa petit à petit l’infanterie, ce fut l’arquebuse puis le mousquet. Le chargement ce faisait toujours par la bouche, on tassait la poudre avec une baguette puis on introduisait la balle qui était repoussée à son tour au fond du tube.  Les opérations de chargement étaient longues, elles demandaient entre une et deux minutes suivant le degré d’entraînement du tireur.


2) L’évolution :
Au cours du 18ème siècle apparut la première amélioration, le canon rayée. Des rayures en spirales furent usinées à l’intérieur du canon de l’arme. Elle communiquait, lors du tir, un mouvement de rotation au projectile sur lui même, donnant ainsi une plus grande précision.
Ces fusils à canons rayés furent surtout utilisés par les chasseurs et très peu à des fins militaires. Ces armes étaient chargées par la bouche et la grande difficulté était de faire prendre les rayures au projectile. La seule solution était de forcer la balle dans le canon avec une baguette d’acier chassée à coup de maillet, opération longue et fastidieuse.

Au début du 19ème Siècle  apparut la deuxième innovation importante, la cartouche. Elle regroupait dans une même enveloppe l’amorce, la poudre et la balle.
Sur les premiers modèles, les étuis étaient en cartons, mais après bien des tâtonnements et des brevets, la cartouche que l’on connaît aujourd’hui apparut.

Armement: Les armes de l'infanterie: Les origines. 909574cartouche

L’étui contenant la charge de poudre chargée de propulser la balle était en laiton. Pour des raisons compréhensibles de sécurité, la charge de poudre était très peu sensible aux chocs et à la chaleur, c’est à dire difficile à faire détoner. Il fallait donc l’appoint d’un autre explosif sensible au chocs, en général du Fulminate de mercure. Le Fulminate contenu dans une petite amorce était placée au culot de l’étui.
Pour faire partir la balle, un choc violent devait être donné à l’amorce. Ce choc était donné par le percuteur qui sous l’action d’un puissant ressort venait heurter l’amorce.

L’évolution suivante fut le chargement par la culasse. Ce mécanisme permettait d’ouvrir et de fermer l’arrière du canon. Mais ce principe de l’ouverture et de la fermeture soulevait le problème du verrouillage et du déverrouillage. En effet, il ne suffisait pas de boucher la partie arrière du tube ; au départ du coup, les gaz exerçaient une pression considérable vers l’arrière et il fallait, pour que la fermeture soit hermétique que la culasse fasse corps avec le tube.
Exactement comme une porte qui, si elle était simplement poussée, était projetée avec violence par un courant d’air et qui devait être fermée par un verrou pour résister à la pression du vent.
Les premières fusils avaient tous des culasses commandées à la main, et usaient d’une multitudes de mécanismes.
Le verrouillage par levier était de loin le plus pratique de tous ceux-ci. Avec ce système, la culasse était fermée par un dispositif très similaire au verrou servant à fermer les portes des habitations.


3) Fusils à culasse à verrou :
Les premiers fusils à culasse à verrou étaient à un coup, mais rapidement les premiers fusils à répétitions apparurent. Ils possédaient un magasin contenant plusieurs cartouches et un système de ressort qui les introduisaient successivement dans la culasse.

Armement: Les armes de l'infanterie: Les origines. 114158fusils

1- Canon;
2- Lame chargeur;
3- Percuteur;
4- Ressort du magazin;
5 & 8 - Ressort du percuteur;
6- Verrou de culasse;
7- Queue de détente.

Concernant sa conception, un fusil à verrou avait une culasse forée dans toute sa longueur pour pouvoir y loger le ressort récupérateur et permettre le passage du percuteur. Pour ouvrir la culasse, on effectuait un mouvement d’un quart de tour vers le haut puis on tirait la culasse vers l’arrière, cette action permettait d’une part de comprimer le ressort du percuteur, et d’autre part d’éjecter de la chambre, l’étui du coup précédent.
Pour refermer la culasse, on effectuait un mouvement vers l’avant puis un quart de tour vers le bas, cet action permettait d’engager une cartouche dans la chambre de l’arme, celle ci était prête à tirer.

Durant la 2ème guerre mondiale, la plupart des nations utilisèrent des fusils à culasses à verrou, le Mauser 98K (Allemagne), le Lee enfield N°4 (Angleterre), le Springfield M1903 (USA), le Mosin-Nagant M1891/30,
Etc.

Armement: Les armes de l'infanterie: Les origines. 863303Mauser_Kar98k
Mauser 98K (Allemagne)

Armement: Les armes de l'infanterie: Les origines. 500724Rifle_No4
Lee Enfield N°4 (Angleterre)

Armement: Les armes de l'infanterie: Les origines. 296569Mosin_Nagant_M1891
Mosin-Nagant M1891 (URSS)

4) Fusils semi-automatique :
Un fusil semi-automatique fonctionne sur le principe de l’emprunt des gaz. Quand un coup part, une partie des gaz est dérivé du canon qui repoussent ensuite un piston, celui ci compressant ensuite le ressort récupérateur. Le déplacement du piston fait reculer la culasse en position arrière, qui éjecte hors de la chambre l’étui du dernier coup. L’arme est prête à tirer.

Armement: Les armes de l'infanterie: Les origines. 7760Fusil_SA

Le tireur est ainsi déchargé de tout opération de réarmement, il peut ainsi prendre une nouvelle visée et presser la queue de détente pour tirer. La cadence de tir est beaucoup plus soutenue qu’avec un fusil à culasse à verrou.

Les USA entrèrent en guerre avec le Garand M1 ainsi que la carabine M1. Les Allemands de leur cotés possédaient le Gewehr 43. Par la suite les Fallschirmjagergewehr 42 (FG42) et le MP43 (Sturmgewehr 44) entrèrent en service. Les Soviétiques n’étaient pas en reste avec le SVT 40.

Armement: Les armes de l'infanterie: Les origines. 280425M1_Garand
Garand M1 (USA)

Armement: Les armes de l'infanterie: Les origines. 626529M1_Carbine
Carabine M1 (USA)

Armement: Les armes de l'infanterie: Les origines. 534840G43
G43 (Allemagne)

Armement: Les armes de l'infanterie: Les origines. 910989SVT40
SVT 40 (URSS)
steiner61
steiner61
Admin

Messages : 318
Date d'inscription : 10/09/2013
Localisation : Marne

https://bandesdechampagne.forumactif.org

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum