Armement : Les armes de l'infanterie: Les mitrailleuses.
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Armement : Les armes de l'infanterie: Les mitrailleuses.
Les premières mitrailleuses apparurent dans la deuxième moitié du 19ème siècles, le canon à balles Français utilisé durant la guerre de 1870, la mitrailleuse du Dr Gatling dont la première démonstration fut faites en 1862. Mais la première vrais mitrailleuse entièrement automatique fut créée par un inventeur Américain, Hiram Stevens Maxim.
Hiram Stevens Maxim posant derrière sa mitrailleuse.
La mitrailleuse Maxim différait des autres armes, par le fait qu’elle utilisait les gaz produit par le tir, pour enchaîner les opérations d’approvisionnement, verrouillage, tir, déverrouillage, extraction et éjection.
Vendue et employé par la plupart des grandes puissances, elle fonctionnait par court recul du canon et du bloc culasse. Ce principe est encore utilisé aujourd’hui dans la plupart des mitrailleuses modernes.
Sont emploi durant la guerre des Boers et la guerre Russo-Japonaise prouva qu’une mitrailleuse bien servis, pouvait interdire tout mouvement en terrain découvert et qu’une poignée d’hommes pouvait tenir tête à un effectif bien supérieur.
Au cours de la première guerre mondiale, la plupart des belligérants employèrent des mitrailleuses fonctionnant sur le principe de la Maxim.
Mitrailleuse Allemande Maxim MGO8 en 1914. Au début de la guerre, chaque régiment d'infanterie Allemand possédait une compagnie (la 13ème) à six mitrailleuses.
Sur la zone des combats, l’emploi de la mitrailleuse et de l’artillerie modifia rapidement l’apparence du champ de bataille mais aussi des tactiques. Les combattants s’enterrèrent, tandis que du coté des opérations, les assauts étaient précédés par des pilonnages d’artillerie.
Le rôle de ces préparations d’artillerie, était de provoquer une brèche dans les lignes adverses, en nivelant les tranchées et en mettant l’infanterie adverse hors de combat. L’infanterie devait ensuite nettoyer et tenir le terrain tout en repoussant les contre attaque adverse. Pour cela, il fallait que des mitrailleuses puissent suivre au plus prêt les première vagues d’assaut. Malheureusement, le poids excessif des mitrailleuses (la Maxim M1908 sur son affût pesait plus de 60 Kg,), sans parler des difficultés du terrain, ralentissait leur mouvement.
Ainsi, quand une position était conquise, très souvent les contre attaques qui s’ensuivaient repoussaient les assaillants.
La plupart des belligérants cherchèrent à mettre au points des armes automatiques plus légères. Les Anglais les premiers mirent au points le fusil mitrailleur Lewis, équipés d’un boîtier chargeur circulaire, l’arme pouvait être servis par un seul homme. En 1918, chaque escouade en possédait une.
Mitrailleuse Lewis. Elle entre en dotation au sein de l'infanterie Britannique en 1915.
Du coté des Allemands, il y eu la MG08/15, qui bien que plus légère pesait quand même 17 Kg. Les Français mirent au point le FM Chauchat, utilisant la même munition que le Lebel. L’arme bien que peut fiable resta en service jusqu'à la fin de la guerre. Certains modèle équipèrent les unités de réserve en 1940, (on ne jette rien, dans l’armée Française ! !)
Du coté des USA, le FM BAR équipa l’infanterie. Trop léger pour être un vrai fusil mitrailleur et trop lourd pour être un bon fusil, il équipa les fantassins Américain en 1917/18, mais une version améliorée équipa les GI jusqu'à la guerre de Corée, en 1953 !
Quand éclata la 2ème GM, toutes les armées possédaient des mitrailleuses moyennes ou lourdes ainsi que des mitrailleuses légères ou bien des fusils mitrailleurs. Les différents modèles fonctionnaient soit par emprunt de gaz, soit par action des gaz sur la culasse.
France
Mitrailleuse moyenne Hotchkiss. Très fiable, l'arme avait la particularité d'être alimenté par bande rigide de 24 coups.
Fusil mitrailleur Châtellerault mod. 24/29. Lors de son entrée en guerre, l'infanterie Française pourra s'appuyer sur cette arme très fiable. Elle avait comme particularité d'avoir deux queues de détentes, la première permettait le tir en coup par coup, la deuxième, le tir en rafale.
Angleterre
Mitrailleuse moyenne Vickers. Particulièrement fiable, cette mitrailleuse resta en dotation dans l'armée Britannique jusque dans les années 70'. En 1938, on testa la fiabilité de l'arme en la faisant tirer en continue. On arrêta le tir au bout de 24 heures, sans que l'arme n'ai eu un seul incident de tir !
Fusil mitrailleur Bren. Arme d'appui du groupe de combat, le Bren resta en service jusqu'au début des années 80'.
URSS
Mitrailleuse moyenne Maxim
Mitrailleuse moyenne SG43
Fusil mitrailleur DP28
Allemagne
Les MG 34 et 42 pouvait être utilisé aussi bien comme mitrailleuse légère que moyenne, il suffisait de placer l'arme sur un affût tripode. On pouvait monter sur l'affût un système de visée permettant au tireur d'ajuster son tir tout en restant abrité.
Mitrailleuse légère MG34
Mitrailleuse moyenne MG34
Mitrailleuse légère MG42
Mitrailleuse moyenne MG42
USA
Mitrailleuse lourde Cal. 50 HM2
Mitrailleuse moyenne Cal. 30 M1919A4
Fusil mitrailleur BAR
Hiram Stevens Maxim posant derrière sa mitrailleuse.
La mitrailleuse Maxim différait des autres armes, par le fait qu’elle utilisait les gaz produit par le tir, pour enchaîner les opérations d’approvisionnement, verrouillage, tir, déverrouillage, extraction et éjection.
Vendue et employé par la plupart des grandes puissances, elle fonctionnait par court recul du canon et du bloc culasse. Ce principe est encore utilisé aujourd’hui dans la plupart des mitrailleuses modernes.
Sont emploi durant la guerre des Boers et la guerre Russo-Japonaise prouva qu’une mitrailleuse bien servis, pouvait interdire tout mouvement en terrain découvert et qu’une poignée d’hommes pouvait tenir tête à un effectif bien supérieur.
Au cours de la première guerre mondiale, la plupart des belligérants employèrent des mitrailleuses fonctionnant sur le principe de la Maxim.
Mitrailleuse Allemande Maxim MGO8 en 1914. Au début de la guerre, chaque régiment d'infanterie Allemand possédait une compagnie (la 13ème) à six mitrailleuses.
Sur la zone des combats, l’emploi de la mitrailleuse et de l’artillerie modifia rapidement l’apparence du champ de bataille mais aussi des tactiques. Les combattants s’enterrèrent, tandis que du coté des opérations, les assauts étaient précédés par des pilonnages d’artillerie.
Le rôle de ces préparations d’artillerie, était de provoquer une brèche dans les lignes adverses, en nivelant les tranchées et en mettant l’infanterie adverse hors de combat. L’infanterie devait ensuite nettoyer et tenir le terrain tout en repoussant les contre attaque adverse. Pour cela, il fallait que des mitrailleuses puissent suivre au plus prêt les première vagues d’assaut. Malheureusement, le poids excessif des mitrailleuses (la Maxim M1908 sur son affût pesait plus de 60 Kg,), sans parler des difficultés du terrain, ralentissait leur mouvement.
Ainsi, quand une position était conquise, très souvent les contre attaques qui s’ensuivaient repoussaient les assaillants.
La plupart des belligérants cherchèrent à mettre au points des armes automatiques plus légères. Les Anglais les premiers mirent au points le fusil mitrailleur Lewis, équipés d’un boîtier chargeur circulaire, l’arme pouvait être servis par un seul homme. En 1918, chaque escouade en possédait une.
Mitrailleuse Lewis. Elle entre en dotation au sein de l'infanterie Britannique en 1915.
Du coté des Allemands, il y eu la MG08/15, qui bien que plus légère pesait quand même 17 Kg. Les Français mirent au point le FM Chauchat, utilisant la même munition que le Lebel. L’arme bien que peut fiable resta en service jusqu'à la fin de la guerre. Certains modèle équipèrent les unités de réserve en 1940, (on ne jette rien, dans l’armée Française ! !)
Du coté des USA, le FM BAR équipa l’infanterie. Trop léger pour être un vrai fusil mitrailleur et trop lourd pour être un bon fusil, il équipa les fantassins Américain en 1917/18, mais une version améliorée équipa les GI jusqu'à la guerre de Corée, en 1953 !
Quand éclata la 2ème GM, toutes les armées possédaient des mitrailleuses moyennes ou lourdes ainsi que des mitrailleuses légères ou bien des fusils mitrailleurs. Les différents modèles fonctionnaient soit par emprunt de gaz, soit par action des gaz sur la culasse.
France
Mitrailleuse moyenne Hotchkiss. Très fiable, l'arme avait la particularité d'être alimenté par bande rigide de 24 coups.
Fusil mitrailleur Châtellerault mod. 24/29. Lors de son entrée en guerre, l'infanterie Française pourra s'appuyer sur cette arme très fiable. Elle avait comme particularité d'avoir deux queues de détentes, la première permettait le tir en coup par coup, la deuxième, le tir en rafale.
Angleterre
Mitrailleuse moyenne Vickers. Particulièrement fiable, cette mitrailleuse resta en dotation dans l'armée Britannique jusque dans les années 70'. En 1938, on testa la fiabilité de l'arme en la faisant tirer en continue. On arrêta le tir au bout de 24 heures, sans que l'arme n'ai eu un seul incident de tir !
Fusil mitrailleur Bren. Arme d'appui du groupe de combat, le Bren resta en service jusqu'au début des années 80'.
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Mitrailleuse moyenne Maxim
Mitrailleuse moyenne SG43
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Mitrailleuse légère MG34
Mitrailleuse moyenne MG34
Mitrailleuse légère MG42
Mitrailleuse moyenne MG42
USA
Mitrailleuse lourde Cal. 50 HM2
Mitrailleuse moyenne Cal. 30 M1919A4
Fusil mitrailleur BAR
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